Circulation alternée

 

Pollution air voitures usine

 

Pollution trafic embouteillage voitures paris rush hour traffic fills an avenue leading up to the arc de triomphe which seen through a small particle haze at neuilly sur seine

 

C'est bon, ça craint rien, on s'est (à moitié) arrêté de circuler pendant un jour ! A présent l'air est pur!

C'est pas un gros foutage de gueule ça?

C'est même un crime (un géocide?) et il faut s'interroger afin de comprendre à qui profite le crime.

Il est bien évident que la pollution est une conséquence du capitalisme dérégulé, du néolibéralisme (la loi du marché) qui ne considèrent la nature que comme une ressource à exploiter ou une zone à aménager dans l'optique du seul profit.

Je crois que sortir de cet engrenage nécessite une conversion du regard. Voyons laquelle.

Le 19ème siècle et sa révolution industrielle est le point de départ de ce géocide, on construit des usines, on fabrique des armes, on commence le maillage du territoire avec le chemin de fer, on augmente la vitesse de déplacement, les échanges commerciaux s'accélèrent... Le tout sans égards pour l'environnement.

Cet anthropocentrisme est la conséquence d'un certain humanisme des Lumières, encore tout teinté d'une vision judéo-chrétienne du monde, qui certes, engendre une libération du joug des oppresseurs en tous genres mais va favoriser la négation, le destruction du non-humain pensé comme étant au service de l'humain.

L'anthropocentrisme, le spécisme ( voir Les ZAD), l'irrespect du vivant, sont les fondements même du capitalisme et de ses conséquences toxiques pour la planète.

Or cet anthropocentisme trouve lui-même sont origine dans la vision dite naturaliste du monde (voir Barbapapa).

Dans cette conception du monde, nous voyons la nature comme une vaste étendue de matière soumise à de strictes lois physiques déterminées et déterminables. Les animaux non-humains sont réduits à de simples comportements pavlovien, prédictibles (même si l'éthologie montre le contraire et la diversité des réponses animales devant telle ou telle situation, elle peine à rentrer dans l'Esprit du temps, la vision du monde occidentale). La nature est comme une mécanique, une machine-outil à notre service, une zone à transformer, mieux, à industrialiser.

Mais cette vision n'est pas unique, ce rapport au monde n'est pas exclusif et n'est pas inné mais acquis, il est appris. Il s'agit alors de retrouver en nous une vision autre et oubliée.

Il s'agit d'organiser le retour du refoulé! De retrouver en nous un mode de pensée oublié, un stade perceptif que l'on pourrait nommer préindustriel. Plusieurs peuples ont un rapport au monde animiste et prêtent une intériorité à la totalité des êtres vivants, ne voient pas ce que nous appelons, nous autres occidentaux, la "nature" comme une étendue inerte, matérielle, dont nous pourrions disposer à loisir.

Le processus est déjà en marche, nous retrouvons peu à peu cette couche animiste sédimentée, enfouie sous la couche naturaliste que l'on nous présente comme une évidence depuis toujours, à partir de laquelle toute notre science s'élabore. Pourtant, qui n'a pas, enfant, prêté vie à un objet ou pensée à un animal? Pourtant ensuite le grand oubli s'est organisé, la nature devenue matière morte.

Le capitalisme organise la négation du vivant non-humain et nous rend insensible à sa souffrance ainsi qu'à son exploitation. C'est pourquoi je crois que la meilleure façon de le frapper au coeur, de saper ses principes, s'inscrit dans la construction d'une politique écologique, axée sur la défense du vivant et l'éducation ou plutôt la rééducation du regard.

La conversion de notre rapport au monde, une nouvelle révolution copernicienne! La construction d'un nouveau stade qui retrouverait une sorte de fraternité ou de solidarité interspécifique, une sorte d'hybridation entre naturalisme et animisme, une vision holiste non pas anthropocentrée mais plutôt géocentrée.

Un autre monde est possible, il est en marche!

 

1% de la population mondiale possède 99% des richesses = 1% de la population mondiale détruit la planète:

Pollution

 

Voilà où nous en sommes:

Nature et humanite

 

 

Mais la nature reprend ses droits?

New york city manhattan

  Voir d'autres images :  https://urbabillard.wordpress.com/2014/03/19/il-etait-une-fois-demain-par-chris-morin/#more-1244

 

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