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Podemos

 

Alexis Tsipras et Pablo Iglesias :

Podemos Tsipras

 

Syriza et Podemos ou le double fuck aux tenants et défenseurs d'un monde unique qui se résume à la seule loi du marché.

 

Double Fuck

 

Un double fuck d'humeur belliqueuse, ça fait trop plaisir! (j'attends le triple, quadruple, énième fuck avec impatience...)

"Si se puede", nous pouvons résister, 'un autre monde est possible', j'y tiens.

Les solutions sont toutefois à construire ici ou ailleurs, maintenant, car elles ne sont pas comme autant de chemins à suivre ; les voies pré-tracées ne mènent qu'à l'impasse, à la reproduction du même par le même. Le capitalisme est une machine spectrale, fantôme insaisissable, qui s'autogénère.

C'est un monstre impassible, robotisé, qui agit sans états d'âme, impitoyable. Il s'abat sur ses victimes comme une fatalité irrémédiable, comme le requin des Dents de le mer de Spielberg, en prenant son temps mais dans un tempo allegro au final fortissimo. Sa marche paraît invincible, pareille à celle d'un autre monstre encore, sa marche est celle de Michael Myers, personnage du film Halloween de Carpenter. L'assurance de ce dernier est étonnante, il n'a qu'à marcher, sereinement, nul ne lui échappe, il ne laisse aucune chance à ceux qui le fuient, ses proies.

Comment résister, précisément, à cette marche, lorsque l'ennemi s'avance masqué, silencieux, implacable?

 

 

Il existe la résistance par les armes lorsque l'ennemi est identifiable et hors-la-loi, insultant les droits de l'homme. Pour le spectre du capitalisme (le capitalisme mondialisé contemporain), il y a, nous l'avons vu, la désobéissance civile (voir La désobéissance civile) d'une part et la résistance civile de l'autre dont ces femmes résistantes durant la deuxième guerre mondiale et panthéonisées aujourd'hui, sont les parfaits exemples.

Ne pas être une proie revient donc à affronter le monstre et d'ailleurs, ceux qui le mettent en échec sont ceux qui l'affrontent.

La résistance civile est un engagement quotidien et relève de notre responsabilité, elle prend de multiples formes dont la plupart, je pense, restent à inventer car elles sont nos différentes façons de nous opposer, le reflet de nos vies, de nos choix.

Affronter le monstre, c'est comme construire, inventer nos vies, en toute liberté, et surtout ne pas acquiescer devant ce que l'on nous présente comme unique et irremplaçable, de fait, notre mort assurée. Ne pas fuir devant la mort? Peut-être est-ce cela la clé. Y' a du boulot!

Et le combat continue...

 

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