ZAC

Zone Artistique Communautaire ou Coopérative (ZAC).

Il s'agit ici de 'mettre le Monde en danger', le Monde de la perception j'entends, en proposant dans un geste collectif, de partager une oeuvre d'art (tous les arts!) qui résiste (et c'est son essence!) à l'habitude, à une syntaxe occidentale ou unilatérale du Monde.

Cette mise en commun comme un réseau de résistance en somme...

Je propose que l'on ne crée pas à chaque fois une sous-rubrique mais que l'on ajoute tout à la suite en séparant simplement par un trait, de façon à avoir tout sous les yeux.

Allez-y, c'est un espace de liberté!

Je me lance (Nico) :

"S'il le faut, pour briser des tristesses durcies,

Je hélerai, du seuil des secrètes forêts,

Un vol haché de verts et rouges perroquets

Qui feront éclater mon âme en éclaircies."

Jules Supervielle, Débarcadères.

"Le plaisir de la contemplation de la mer ne va pas sans une angoisse secrète, toute chose porte dans le coeur de son être l'image d'une destinée humaine, le monde est traversé par une vie qui est la mienne : je suis la vie du monde."

Michel Henry in Philosophie et phénoménologie du corps.

"C'est horrible de vivre une époque où au mot sentiment, on vous répond sentimentalisme. Il faudra bien pourtant qu'un jour vienne où l'affectivité sera reconnue comme le plus grand des sentiments et rejettera l'intellect dominateur."

Romain Gary

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Don Carlos Baudelaire

( même avec la pire des images que l'on a devant soi, on peu en faire quelquechose de beau :-) )

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A Londres je connus Bella,
Princesse moins lointaine
Que son mari le capitaine
Qui n'était jamais là.

Et peut-être aimait-il la mangue ;
Mais Bella, les Français
Tels qu'on le parle : c'est assez
Pour qui ne prend que langue ;

Et la tienne vaut un talbin.
Mais quoi ? Rester rebelle,
Bella, quand te montre si belle
Le désordre du bain ?

Paul Jean Toulet

"Chaque cerveau est comme un cirque où tourne éternellement un pauvre cheval enfermé."

Le Horla - Maupassant

Dali atomicus

Dali Atomicus, photo de Philippe Halsman 1948.

On lit dans Macbeth (scène V, Acte V) de Shakespeare, cette définition de la vie : "It is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing".

Philippe de Champaigne